La loi 108-05 sur l'enregistrement des biens immobiliers garantit la sécurité des biens en République dominicaine : chaque droit enregistré est protégé par l'État et seuls les certificats officiels prouvent la propriété. Associé à la loi 189-11 sur les trusts, le cadre juridique immobilier garantit la transparence et la confiance dans chaque transaction.
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La loi 108-05 sur l'enregistrement des biens immobiliers réglemente la compensation et l'enregistrement de tous les droits immobiliers en République dominicaine. Cette loi établit des principes clés : par exemple, elle déclare que l'État est le propriétaire initial de toutes les terres et que chaque droit enregistré est imprescriptible et bénéficie de la « protection et de la garantie absolues de l'État ». Dans la pratique, cela signifie que les bureaux d'enregistrement des titres, supervisés par la Direction nationale de l'enregistrement, doivent délivrer des titres de propriété prouvant qui est le véritable propriétaire de chaque propriété. Selon les articles 103 à 104 de la loi, les informations du registre sont publiques et seul le propriétaire peut demander des certifications officielles attestant le statut juridique d'un bien. Ainsi, toute vente formelle doit être exécutée dans un acte public devant un notaire puis enregistrée, afin que l'acheteur puisse obtenir un nouveau titre de propriété à son nom.
En outre, il existe d'autres réglementations complémentaires importantes. Par exemple, la loi 189-11 (marché hypothécaire et fiducies) a introduit le trust en tant que structure juridique pour le secteur immobilier. Une fiducie permet de transférer des actifs (tels que des terrains ou des appartements en prévente) à un administrateur (fiduciaire), créant ainsi des domaines distincts. Cela offre une meilleure protection aux investisseurs, car le développeur ne peut pas disposer librement des fonds confiés.
En résumé, le cadre juridique dominicain exige la transparence (contrats notariés, enregistrement des biens publics et instruments tels que les fiducies) afin de garantir que les acheteurs, les vendeurs et les investisseurs opèrent sur des bases solides et sécurisées.
Sources : Législation dominicaine (lois 108-05, 189-11, 140-15, 33-91), site Web du registre immobilier, DGII (Impôt foncier et droits de mutation), jurisprudence et déclarations de Pro Consumidor concernant la fraude.